Si simples qu’elles semblent en apparence, les sauvegardes et restaurations de données sont des charges de travail complexes. Si vous avez déjà copié un fichier sur une clé USB, vous pourriez être tenté de considérer que pour une entreprise, la sauvegarde se résume à une sorte de grande clé conservée quelque part dans un tiroir. En réalité, c’est un ensemble de processus complexes, de systèmes interconnectés et d’outils. De nombreuses personnes, souvent issues de différents services, sont impliquées. Ce type de complexité diminue la prédictibilité, ce qui n’est jamais une bonne chose en la matière. Il est donc sage de tester vos sauvegardes et de valider que la restauration fonctionne comme prévu. Pour que ces essais fonctionnent, l’automatisation des sauvegardes est une bonne pratique indispensable.
Le processus d’envoi d’un colis par courrier express est une bonne analogie pour comprendre la différence entre sauvegarde automatisée et sauvegarde manuelle sur des systèmes traditionnels. Sauvegarder des données par la méthode manuelle classique serait l’équivalent d’envoyer un colis puis de devoir définir exactement où il doit parvenir, quand, quel véhicule il doit emprunter, etc., en paramétrant chaque étape jusqu’à son arrivée à destination. De plus, si un élément quelconque doit être modifié, par exemple parce qu’un camion est en retard, il faudra retourner ajuster manuellement tous les autres paramètres. La méthode automatisée, quant à elle, ressemblerait à une approche plus déclarative : vous laissez l’intelligence de la plateforme décider comment acheminer votre colis à sa destination. Si des ajustements sont nécessaires, elle y procède automatiquement.
Si elles sont bien faites, les sauvegardes ont lieu sans que vous vous en rendiez compte. Tard le soir, ou le week-end, le logiciel copie méthodiquement les données depuis les appareils et serveurs vers les datacenters hors site ou l’infrastructure cloud. C’est un processus au moins partiellement automatisé. La plupart des solutions vous permettent par exemple de planifier des sauvegardes automatiques régulières.
Cependant, de nombreux aspects restent manuels, ce qui n’est pas toujours idéal. Les processus de restauration, notamment, tendent à être manuels - ce qui est pertinent jusqu’à un certain point. En effet, les restaurations ne se font que lorsque vous en avez besoin. Mais d’une manière générale, l’automatisation est une bonne chose.
La protection des données est un ensemble chorégraphié de processus qui utilise les fonctionnalités de multiples systèmes. Le logiciel de sauvegarde doit fonctionner en association avec le système de fichiers sur lequel il opère, ainsi qu’avec le système de stockage sur lequel ces fichiers sont sauvegardés. Plus ces processus sont automatisés, plus ils seront efficaces et fiables. Ils laissent également moins de place à l’erreur — à condition d’avoir été testés.
C’est au moment des tests que l’automatisation des sauvegardes devient critique. Dans l’effervescence des opérations informatiques quotidiennes, il est facile d’oublier l’aspect potentiellement le plus important : s’assurer qu’elles pourront être restaurées si nécessaire. Vous devez être certain que la sauvegarde fonctionnera. Le défi consiste à rendre les tests et la validation de la restauration si simples qu’ils aient lieu sans intervention particulière. Et cela peut se faire grâce à l’automatisation.
La manière d’automatiser la sauvegarde des données varie suivant la solution. Ainsi, le système Rubrik, par exemple, gère automatiquement et en arrière-plan l’ensemble des aspects suivants :
Utilisation d’interfaces de programmation d’application (API) RESTful basées sur des standards, qui servent de socle central à un flux de travail automatisé de sauvegarde ou à un processus automatisé de validation des sauvegardes.
Utilisation de ces API pour orchestrer les fonctionnalités des systèmes pertinents et constituer un flux automatisé de sauvegarde, de test des sauvegardes ou de validation des sauvegardes.
Utilisation de Microsoft PowerShell comme moteur d’orchestration afin de créer un flux de travail de sauvegarde automatisé à l’aide des API.
Intégration des tests d’automatisation de sauvegarde qui en résultent à l’interface.
Le processus est d’autant plus versatile que les API sont relativement faciles à connecter. De ce fait, vous pouvez automatiser les tests et la validation, même pour les systèmes les plus complexes. Il est également possible d’ajouter des flux de travail de restauration de données automatisés à un pipeline d’intégration et de développement continus (CI/CD).
Rubrik simplifie la validation, car son logiciel de gestion des copies de données (CDM) est conçu pour fonctionner à grande échelle dans différents environnements cloud et sur site. Il est donc très facile d’utiliser les API de Rubrik pour ajouter des flux de travail de validation des sauvegardes à une orchestration existante.
Renseignez-vous plus en détail sur l’utilisation de l’automatisation dans la validation des applications et services sur les sauvegardes Rubrik.
Un logiciel de sauvegarde automatique fournit des sauvegardes ponctuelles des données de l’entreprise, ou bien une machine virtuelle qui permet une restauration quasi instantanée du système ou des données en cas d’erreurs.