Kubernetes est un système de gestion de conteneurs. C’est un projet open source originellement conçu par Google, et désormais géré par la Fondation Cloud Native Computing. Kubernetes automatise et rassemble tous les composants de manière à assurer leur orchestration et leur mise à l’échelle en fonction des besoins.
La reprise après sinistre Kubernetes comprend deux phases : la sauvegarde et la restauration. La première consiste à préserver les données avant tout problème ; la seconde implique de relancer les opérations une fois que le problème s’est produit. Ce guide vous apprendra tout ce dont vous avez besoin sur la reprise après sinistre K8. Votre équipe aura ainsi un plan en place en cas de problème.
L’importance de la reprise après sinistre sur Kubernetes
On ne saurait trop insister sur l’importance de la reprise après sinistre sur Kubernetes.
Une reprise après sinistre peut s’imposer suite à plusieurs types d’événements : une panne de matériel dans votre cluster ou votre datacenter, une panne de courant due à une catastrophe naturelle, une violation de données ou encore une attaque de ransomware. De ce fait, il est clair que vous devez mettre en place un plan d’action avant que le problème se présente.
Plan de reprise après sinistre Kubernetes en 5 étapes
La première étape de la reprise après sinistre Kubernetes consiste à sauvegarder les volumes de données de votre cluster sur un stockage persistant ou un support hors ligne, tel que des bandes ou des disques, avant tout sinistre. Cela doit être fait régulièrement, conformément au RTO et au RPO de l’entreprise - toutes les heures, tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois.
La seconde étape est de restaurer vos données de cluster à l’état dans lequel elles étaient avant le sinistre. Sont inclus l’ensemble des nœuds, images et conteneurs issus d’une sauvegarde.
La troisième étape consiste à mettre à jour les fichiers de configuration concernant ce nouveau stockage persistant, en déployant une entité ConfigMap ou Secret avec ces paramètres mis à jour. Ce point est important, car Kubernetes a besoin de savoir où sont les données à l’instant T pour pouvoir les utiliser.
La quatrième étape correspond au déploiement de l’infrastructure requise pour vos applications. Elle inclut une restauration complète de tous les volumes sauvegardés à l’étape 1, puis un retour au service normal.
La dernière étape est un test du système, afin de garantir que les sauvegardes et configurations ont été correctement appliquées. Pour finir, retirez tous vos objets de déploiement et objets StatefulSet de Kubernetes avant de les supprimer ; cela vous permettra d’accélérer la restauration, si nécessaire.
Nous vous recommandons également de procéder à des tests réguliers pour que votre équipe se familiarise avec le processus, et soit parfaitement certaine que les sauvegardes seront déployées.
En suivant ces étapes, vous élaborerez un plan de reprise après sinistre Kubernetes parfaitement documenté et testé.
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Disposer d’un plan de reprise après sinistre Kubernetes, c’est l’assurance que vos données et vos nœuds, images et conteneurs de clusters sont sauvegardés avant tout type d’événement : attaque de ransomware, catastrophe naturelle ou panne de courant. En suivant ces quelques étapes pour développer un plan de reprise après sinistre Kubernetes documenté et testé, votre entreprise sera en mesure de faire face à n’importe quel incident, tout en fonctionnant de manière fluide.